Droit des enfants
Si vous et votre ex-partenaire ne parvenez pas à vous mettre d'accord sur les dispositions qui conviennent le mieux à votre enfant, et après avoir envisagé avec vous une procédure de résolution des litiges telle que la médiation, une demande d'ordonnance peut être déposée auprès du tribunal en vertu de la loi sur les enfants de 1989 (Children Act 1989).
Le tribunal a le pouvoir de rendre un large éventail d'ordonnances en fonction de l'intérêt supérieur de l'enfant. C'est ce que l'on appelle le "principe de bien-être". L'intérêt supérieur de l'enfant dépend d'un certain nombre de facteurs énumérés dans la loi sur les enfants de 1989, connus sous le nom de liste de contrôle du bien-être :
- les souhaits et les sentiments vérifiables de l'enfant concerné, compte tenu de son âge et de son discernement
- Les besoins physiques, émotionnels et éducatifs de l'enfant.
- L'effet probable sur l'enfant de tout changement dans sa situation.
- L'âge de l'enfant, son sexe, ses antécédents et toutes les caractéristiques qu'il présente et que le tribunal considère comme pertinentes.
- Tout préjudice que l'enfant a subi ou risque de subir. Cela inclut les préjudices émotionnels et physiques.
- La capacité de chacun des parents de l'enfant, et de toute autre personne à l'égard de laquelle la Cour estime que la question est pertinente, à répondre aux besoins de l'enfant.
- L'éventail des pouvoirs dont dispose la juridiction.
Lorsqu'une partie n'a pas les contacts souhaités avec ses enfants, ou en cas de litige sur la question de savoir avec qui l'enfant doit vivre, le tribunal peut rendre des ordonnances concernant la personne avec laquelle l'enfant vivra et le temps que l'enfant passera avec l'autre parent. C'est ce que l'on appelle les ordonnances d'arrangement pour les enfants.